L’ACMM sur le 100 Audax 2009 de Maurepas
Sept valeureux adhérents de l'ACMM ont parcouru les 100 km de l'Audax de Maurepas, le 15 mars. L'édition 2009 a été marquée par des conditions climatiques exceptionnelles, un peu froid au départ mais grand beau temps et pas de vent. Soulignons également une organisation sans faille de la part du CTM, club de cyclotourisme de Maurepas. Marc Pont nous a rédigé le récit de ce périple. C'est toujours un plaisir de lire ses lignes. Les participants ont été pris en photos, autant de souvenirs supplémentaires pour notre club.
Les Audaxieux du dimanche. Par Marc - courageux mais pas téméraire -
07H00 en ce 15 mars, jour du Seigneur, aux ordres du starter, nous prenons le départ des 100 Km Audax de Maurepas, grande classique annuelle de l’ACMM.
Gore Tex et polaire pour tous, excepté Tony, frais comme une rose et rien sur le dos, les 135 fondeurs s’élancent dans une température ambiante avoisinant les 0, autant vous dire qu’il fait un froid de canard malgré le ciel bleu que l’on devine dans l’obscurité du matin et le vent absent, si ce n’est celui généré par notre vitesse qui ne doit pas dépasser la moyenne de sénateur de 22 km/h.
Jean Claude, à l’aise dans le peloton compact, tient conversation alors que je grelotte dans mon harnachement et que je ne sens plus depuis longtemps les doigts de mes paluches et encore moins ceux de mes arpions. Georges, toujours pimpant, les pieds en éventail sur ses pédales, nous dit calmement qu’il fait un peu frisquet !
1ère étape au 35ème. Nous nous retrouvons. Claire, rouge comme une pivoine marche – pour l’instant – le tonnerre, les extrêmes de la température n’ont manifestement pas les mêmes effets sur les uns et les autres. En effet, Jean-Pierre, sa mécanique de précision un peu grippée, est blanc comme un congélateur. mdf et pas mdr (lol). Ravito-tradi-cyclo et l’on repart sous un soleil qui daigne prendre un peu d’altitude et ses rayons quelques degrés.
Camille roule comme un métronome et compte les faisans nombreux dans ces plaines fertiles que nous traversons en musardant les mains en haut du guidon avec le beau temps revenu. L’organisation de cet exercice bien particulier est au top. Les capitaines de route maintiennent une allure linéaire, très peu « d’à coup » si ce n’est l’élastique des queues de pelotons que je fréquente assidument. Les jalonneurs de service et leur 52/12, nous dépassent comme des tambours, nous les retrouvons à la régulation d’un prochain carrefour. Jamais l’on ne s’arrête, jamais l’on ne bouchonne.
2e ravito. Pain d’épice et menthe à l’eau, raisins sec et pruneaux, thé ou café et c’est reparti pour la dernière étape sous le soleil exactement. Et, dernier cadeau de l’organisation pour nos jambes de début de saison, un rapaillou long comme çà qui clôt un beau parcours avalé facile finalement par nous tous. Avec Tony, l’on se paye le luxe d’une dernière ligne droite à 35 à l’heure (compteur d’ouvrier).
Direction le gymnase pour le coca light et le grouillement d’une salle en effervescence, particulièrement J. Claude – J. Pierre – Marc - Camille – Claire – Tony – qui applaudissent à tout rompre notre cœur vaillant Georges et sa coupe, gagnée de haute lutte, du moins jeune participant. Discours des autorités municipales qui en profitent pour nous faire mousser un peu. Rendez-vous pris pour l’année prochaine en espérant que le réchauffement climatique ne soit pas, à nouveau, reporté à une date ultérieure.
Photos des participants
